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Sorosoro : la maladie d’Alzheimer frappe la fondation Chirac
Sur l’initiative de l’ancien président Jacques Chirac, et dans le cadre de la fondation qu’il a nouvellement créée, s’est tenue le 9 juin au musée du quai Branly une après-midi de conférences sur le thème : « Sorosoro, pour que vivent les langues du monde ». Une action qui s’inscrit, selon ses propres termes, dans le combat que s’est assigné l’UNESCO pour protéger et promouvoir la diversité culturelle.
C’est justement un autre organisme de l'organisation des Nations Unis, le Comité des droits économiques, sociaux et culturels du Conseil Economique et Social, qui condamnait récemment la France et déplorait que certains droits naturels, comme « l'absence de reconnaissance officielle des minorités à l'intérieur du territoire », ne sont pas respectés en France ce qui a « contribué au déclin constant du nombre de locuteurs de ces langues. »
M. Chirac symbolise bien la schizophrénie qui atteint certains élus : en 2008, il souhaite placer la France comme un pays défenseur des langues autochtones de part le monde, alors qu’en 2001, il saisissait le conseil d’état pour limiter le développement de l’enseignement des langues minorisées, notamment en Bretagne . Aujourd’hui, dans une France qui signe la convention de promotion de la diversité culturelle de l’UNESCO, les sénateurs refusent toute reconnaissance officielle des langues régionales. Le Partit Occitan rappelle qu’il serait bon que l’état français applique sur son propre territoire ce qu’il préconise sur la scène internationale.
Guilhem Latrubesse, porte parole du Partit Occitan Pais Tolosan